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Mes pieds, mes complexes et moi : le jour où j’ai osé les talons !

  • Imilie Wall
  • 15 oct.
  • 3 min de lecture

L’acceptation de soi commence parfois… par quelques centimètres de plus !


Je me souviens, autour de la trentaine, m’être lancé un défi : porter des talons. Un vrai saut dans l’inconnu pour moi qui passais ma vie en baskets. Entre mon 41,5, mon mètre 78 et mon allure androgyne, trouver chaussure à mon pied relevait souvent du parcours du combattant. Les pieds, un vrai sujet !


Mais ce défi des talons, ah… toute une histoire ! Entre équilibre vacillant, dignité en péril et orteils en détresse, j’ai compris que l’acceptation de soi, parfois, commence par un pas bancal… un peu comme un flamant rose ou une girafe un peu éméchée 😉


J’ai commencé doucement : 5 centimètres, pas plus. Le genre de talon qui te donne l’impression d’être à la Fashion Week alors que tu es juste dans ton salon, en pyjama, à te répéter :“Allez, marche normalement, respire… ce ne sont que des chaussures, pas un Everest.”


Au début, je marchais entre la cuisine et le canapé, en mode “top model de l’évier”.Puis, forte de mes progrès, j’ai tenté une mission plus périlleuse : aller chercher le pain.Dans la rue, j’étais la seule à mesurer l’ampleur du défi !


Ensuite, j’ai franchi une nouvelle étape : les emporter dans mon sac pour aller au travail. Je faisais le trajet en baskets, puis, une fois arrivée, hop — transformation express dans l’ascenseur. Une vraie super-héroïne de la confiance en soi (avec un peu moins de grâce et beaucoup plus de crispation).

Et puis, évidemment, il y a eu les réflexions cultes :

“Tu mets des talons ? Mais tu n’es pas assez grande comme ça ?”

Assumer au lieu de rougir , c’est ça le vrai talon de la confiance.


L’image corporelle : quand chaque regard semble peser


À cette époque, j’étais tellement complexée par mon apparence que le simple fait d’être regardée me faisait rougir jusqu’aux oreilles. Je me sentais toujours “trop” — trop grande, trop mince, trop visible. Et quand on se sent “trop”, on passe sa vie à essayer de devenir “moins”.

Alors, forcément, monter sur des talons, c’était s’exposer volontairement.C’était affronter le regard des autres — celui que j’avais fui pendant des années.Chaque pas sonnait comme un petit acte de bravoure : un peu ridicule, certes, mais profondément libérateur.


Apprendre à s’aimer, même perchée sur ses complexes


Je n’ai pas soudainement trouvé mes pieds gracieux, ni mes jambes parfaites. Mais j’ai commencé à m’habituer à ma propre silhouette, à la voir autrement. Les talons m’ont forcée à me redresser, à respirer, à occuper l’espace — des choses simples, mais puissantes quand on manque de confiance en soi.


Et puis, un jour, ironie du sort : des photographes m’ont proposé de prêter mes pieds pour des shootings de chaussures.Oui, moi, la fille complexée par ses grands pieds !C’est là que j’ai compris que ce que je rejetais pouvait devenir une force — voire une signature.


Leçon de coaching : la confiance se construit un pas après l’autre

Apprendre à s’aimer, ce n’est pas tout accepter d’un coup. C’est avancer, trébucher, se redresser, et parfois… remettre ses talons malgré les ampoules. C’est oser exister tel qu’on est, avec humour, bienveillance et un peu d’audace.


La confiance en soi naît souvent dans les moments où l’on ose être vue.

L’estime de soi grandit quand on cesse de se cacher derrière ses baskets.

Et la vraie élégance, c’est celle de l’acceptation de soi — même si elle titube un peu.


Et vous, quels sont vos “talons” à vous ?

Quel serait votre petit défi symbolique ? Celui qui vous aiderait à faire un pas vers plus d’acceptation, de liberté et de confiance ?


Si vous avez envie d’explorer ce chemin, je vous accompagne pas à pas dans mes séances de coaching sur l’estime de soi et la confiance en soi.👉 Découvrir mes accompagnements

 
 
 

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